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Dailymotion Full Movie Sous nos pieds

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Columnist: Jay Palten
Resume: Good, bad, ugly.

 

  1. Genre - Thriller, Horror
  2. 2019
  3. Rigo Sanchez
  4. audience score - 714 votes
  5. In BENEATH US, the American Dream becomes a nightmare for a group of undocumented day laborers hired by a wealthy couple (played by Lynn Collins and James Tupper). What they hope to be their biggest payday turns into a terrifying fight for survival at the couple's secluded mansion, and those thought to be helpless must prove they can't be discarded so easily

 

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Sous nos pieds meaning. Sous nos pieds critique. Psg sous nos pieds. Apparemment, c'était trop long pour le FL... Samedi Retour d'une pièce de théâtre montée par un de mes prof de théâtre dans laquelle quelques membres de ma troupe jouaient avec d'autres de ses anciens élèves. Je les ai accompagné au bar après où ils ont passé le reste de la soirée. J'ai passé une excellente soirée. Je voulais savoir quelle impression cela donne de nous voir jouer sous la direction de nos professeurs:) Vendredi La fin de la semaine s'est terminée sur LA restitution de projet en audioconférence avec les équipes projets du client. J'ai reçu un mail de remerciement pour le travail effectué après un mois de stress d'une intensité rarement connue. J'ai été parfois inbuvable en interne? C'est éventuellement possible. Y a eu du répondant sur la gestion de mission? Pas toujours. Faut que ça bouge? Cela serait bien. Je suis le seul à sembler y être sensible? Certains indices semblent indiquer que non. Quelle délicate litote... Samedi Si tu devais evaluer ton instabilité, quel indicateur choisirais-tu? 7 cahiers A4, 8 cahiers A5, 20 carnets A6. Ceux que je garde dans un carton depuis que j'ai commencé à écrire. La plupart sont datés. Certains remontent à Aout 2003 - Mai 2004. Pour certains, ce sont des carnets que j'avais sur moi couvrant des périodes quotidiennes de 6 mois ou 1 an. Parfois, il y a juste des comptes, des descriptions de ma journée, de ce que je suis en train de faire, ou des sentiments, des ressentis, des émotions, des projets, des feuilles volantes rajoutées. Je plonge dans le cahier de 2003 2004. Ah oui. J'étais sous médoc. C'était la période des antipsychotiques. Manifestement dépressif aussi. A la fin du cahier, six feuilles volantes. Je reviens de la délibération de mon procès. "La classe de la feuille blanche... Apocalypse version your life. Six mois de plus. Nous n'y avions pas pensé... Stratégie destructive à souhait:)". Je me souviens. J'attendais depuis Novembre mon jugement. J'avais complètement craqué. Derrière s'ensuit toute la description du procès. C'est magique. Des moments dignes de la section "Coup de barre" du canard enchaîné pour ceux qui passaient avant moi. J'hallucine en poursuivant la lecture des jours qui suivent... J'avais complètement déconnecté du monde réel les mois précédents. J'avais disparu du boulot un jour sans donner de nouvelles et je lis que je viens de recevoir une lettre du boulot en me demandant ce que cela peut bien être. Deux jours plus tard: "L'idée qu'il me reste plein d'années à vivre ne me réjouit guère". Sept heures plus tard: "Je suis de retour les pieds en compote et la tête remplie de souvenirs trippants. ". Vendredi Finalement, la grêve aura été une bénédiction, j'aurais été en télétravail la plus grande partie du temps. J'ai pu bosser de chez moi au calme. Pas toujours dans les meilleurs conditions avec les semaines coupées par les fêtes mais au calme. Par contre, le rush de fin aura lui été semé d’embuches. Les documents perdus à refaire suite à des incompréhensions. Les demandes d'aides improbables aux mauvais moments. Les contrariétés d'ordre personnelle improbables. Les imprévus externes qui n'arrivent jamais. Les amis qui ont besoin d'une aide exceptionnelle à ce moment précis. L'ordinateur qui ne redémarre pas deux jours avant. Il y aura tout eu pour finir par une nuit sans dormir pour finir le dernier support. Premier support que je réalise vraiment moi-même. Tout va bien. Il est prêt à six heures. Du matin. Il faut l'envoyer. Attendre parceque ca n'est pas l'heure de l'envoyer, contacter quelqu'un qui a les accréditations pour l'envoyer. Puis reste la hantise de ne pas s'endormir avant la réunion qui est plus tard dans la journée. Reste la hantise d'être passé à côté du sujet. Il fallait tout de même auditer un projet en tant qu'expert sans connaitre les technologies utilisées un mois plus tôt. J'ai la tête en ébullition. Je sais toutes les questions que je poserais à leur place. Elles m'ont été communiquées. Cela fait un mois que j'ai reproduis une partie de la solution au fur et à mesure que j'explorais l'ensemble des documentations que je trouvais. "Pourquoi vous n'avez pas abordé cela? " "Quelle solution proposeriez vous ici? " Je panique. Probablement l'effet de la fatigue. Probablement l'effet du stress. Une recruteuse m'appelle dans la matinée. Ce qu'elle me propose ne m'enthousiasme pas. Il semble y avoir des contradictions. Est-ce que je suis encore lucide? Est-ce que j'aurais du dormir? Est-ce que je suis à côté de la plaque? Il me faut du sucre dans l'organisme. Je décide de me faire à manger. Je finis de vérifier que tout est prêt. Je copie tous les documents dont j'ai besoin dans un répertoire à portée de clic. Je prépare un bloc-note. Je m'assure que je n'aurais pas le soleil dans la figure. Je m'habille au cas où la camera se lançerait. Tout doît être parfait. Je lance la conférence. C'est parti. Tu as une vision globale. Tu devrais t'en sortir. Tu as bossé. Tu as bossé hein? Samedi Le théâtre. C'était ça? C'était aussi simple que cela? Je m'y suis vraiment investi cette année. Je n'ai manqué aucun cours. Sauf la semaine où j'étais en déplacement. Je suis allé à tous les cours. Même si c'était en retard. Même si je devais aire un aller-retour pour aller chercher une livraison Amazon tardive. Même si je n'avais pas envie. Sur les deux parties que je dois présenter, on en gère une. "Oui Madame. C'est encore moi. Rassurez vous. Je vais partir. Mais pas avant de vous avoir dit ce que j'ai sur le coeur. Ça ne sera pas long. Quand j'étais petit... Ecoutez comtesse! Je suis bien bon de vous supplier ainsi. Si vous etes jolie, vous l'êtes beaucoup moins qu'avant. Vous avez deux ans de plus. Cela compte! Taisez vous et laissez moi parler! Je m'en vais! Dans un mois, je serais mort! Ou marié! A une autre que j'aime et qui m'aime. Que j'adore et qui m'adore. Si vos pareilles m'en disait pas tant, les hommes n'en souffriraient pas moins! ". L'autre, il nous reste une semaine pour la bosser. C'est pas faute de m'y être investi non plus pourtant. Vendredi Cela a duré un peu moins que le temps prévu. Je vais toujours un peu trop vite. Je suppose que certains sujets sont connus de tous mais c'était le cas. Je suis passé un peu vite sur certains slides mais cela a laissé le temps aux participants de s'attarder sur d'autres par la suite pour discuter entre eux et échanger avec moi sur des spécificités de ce que je leur présentais. Il y a eu des échanges. On a suivi la trame de ce qui avait été annoncé dès les premières réunions de préparation, ils n'ont pas eu de mauvaises surprises à ce niveau là. Ils sont revenus sur un sujet que j'ai souligné dans le rapport qui va nécessiter un peu de recherche de ma part. Il y a eu une petite blague. Globalement. Cela s'est bien passé. Mon support était propre, sans faute. J'en ai repéré une petite dans un slide tardif. Il faudra consolider un peu le rapport final sur les derniers points échangés. Je raccroche. Trentes minutes plus tard. J'ai le vertige. Cela s'est bien passé? Samedi Il me reste une semaine à assurer un petit audit probablement merdique en clientèle et je suis vacances pour aller fêter les anniversaires en famille. Et on embraye sur le grand chambardement thérapeutique suivant. Je vois LA spécialiste. Comme je n'arrive pas à organiser le bordel dans ma tête et que je vais lacher tout de même 140 euros sans même savoir pour le moment combien de temps on va se voir, je lui ai déjà pondu trois textes pour décrire deux cadres de travail types. Il y a le jour au travail qui se résume à l'enfer où je n'arrive pas à me concentrer avec les collègues, le bruit et les interruptions permanentes. Le jour chez moi, c'est moins dramatique, mais il reste des petites perturbations liées aux activités humaines et au cycle de la vie: les nuages dehors, le soleil, la pluie. Et il y a la nuit. C'est le dernier texte à faire. C'est le paradis. Il n'y a plus un bruit, plus âme qui vive. Plus rien qui bouge. C'est enfin calme. On peut se concentrer. Plus personne ne parle nulle part. Plus personne ne vient interrompre, poser une question. Le téléphone ne sonne plus. Il n'y a plus de mail, de messagerie. Il n'y a plus rien. Et globalement, de minuit à six heure ou sept heure, c'est la plénitude. On est enfin tranquille. On peut enfin planifier ses idées sans se demander toutes les trois minutes ou elles sont reparties. C'est là que j'atteinds mon pic d'efficacité. Depuis toujours. Avec ou sans drogue. Depuis l'adolescence. Au lycée, pendant mes études puis pendant ma vie professionnelle. Donc bon, faut les rentabiliser ces 140 euros euros. Et puis bon, cela ne fait que deux grammes de cocaïne. Si cela peut me permettre d'avoir ce foutu traitement pour enfin être fonctionnel... Cela sera une bonne façon de faire un mois de février sans pour montrer que je suis de bonne volonté. Ou pas. Mais va falloir que je cause de cela avec toute l'équipe thérapeutique aussi. De façon très claire. Il s'agit pas qu'ils me prennent pour un con. Et il exclu que je passe des tests urinaires. La pièce maîtresse du carton: Le cahier qui vient de ma période d'hospitalisation. Le contenu est éloquent. Il commence par mon retour à l’hôpital après un coup de fil familial à propos de mon anniversaire. Avant d'y retourner, je suis passé chez moi pour consommer de l'héroïne. Je crois que je vais l'amener à la spécialiste celui là. Cela fera une bonne base de travail pour illustrer sans traîner les éventuelles comorbidités flagrantes: c'est l'almanach des idées morbides. Pour ce qui est des pistes à envisager, au delà du traitement, il y a aussi dans l'article d'autres axes thérapeutiques. Elle pourra peut-être me proposer des références. Vendredi Ceci dit, si jamais j'accepte le poste de RSSI, je devrais faire une croix sur mon temps partiel... est-ce que je trouverais l'énergie de continuer le théâtre? Ils me demandent tous des CV. Est ce que cela vaut le coup de tenter l'aventure? Est-ce que je vais défendre ma vision du temps partiel auprès d'un DSI? Est-ce que je vais défendre ma vision du télétravail? Faut que je tente le coup... Avant de l'accepter, faut que eux t'accepte. Et pour cela. Faut que tu fasses ton CV. Pour saisir sa chance, faut tendre le bras. Comme les nazis? Ta gueule. Samedi Il est manifeste que le théâtre a un effet plus que positif sur mon équilibre psychique global. Au bar, j'ai naturellement parlé de mon anniversaire qui s'approche pour inviter ma troupe. Je ne pourtant plus ce truc depuis mes 11 ou 12 ans et par une coïncidence amusante, celui-ci tombe exactement le même jour que celui-ci d'une autre personne de ma troupe. Et là, tranquillou, j'en parle sans sourciller, comme si c'était naturel, alors qu'habituellement, c'est un sujet sensible. Fuck yeah, je vais le fêter ce putain d'anniversaire. Il est pourtant pas si loin le temps où les anniversaires me donnaient envie de me foutre une balle dans la tête. À 30 centimètre dans le carton derrière.


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Très beau travail ! Merci à PaleoWorld davoir parlé de ta chaîne 😃.
Sous nos pieds.

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Il y a pourtant nécessité, d’un point de vue dialectique, de sortir de la pensée binaire et de faire les deux, c’est-à-dire d’articuler critique du capitalisme et critique du multiculturalisme, puisque le second est, comme nous le montrerons, une manifestation idéologique du premier; cela permet en retour de penser l’identité, la culture et l’indépendance du Québec dans une perspective socialiste. Soulignons d’abord que le multiculturalisme théorisé par Pierre Elliott Trudeau est l’objet de critiques depuis des décennies au Québec, notamment chez plusieurs sociologues, historiens et politologues. Comme nous chercherons à le montrer ici à partir de la lecture du philosophe Slavoj Zizek, il est possible de développer une critique de gauche, anticapitaliste, du multiculturalisme qui s’avère plus profonde que celle des nationalistes conservateurs; cela permet, au lieu d’opposer de manière binaire la conservation de l’identité nationale et la « diversité » culturelle, de montrer en quoi les politiques multiculturalistes et trudeauistes relèvent d’une logique capitaliste et raciste qui ne prétend respecter les cultures qu’en les réduisant à des particularités individuelles ou à des communautés culturelles auxquelles tout droit à l’autodétermination collective est refusé. C’est pourquoi une perspective de gauche ne peut pas se contenter de reprendre à son compte le multiculturalisme pour l’opposer au nationalisme conservateur; une perspective dialectique peut au contraire permettre une critique des politiques multiculturalistes en tant que mécanisme de neutralisation de l’autodétermination des peuples tout à fait adapté à la logique culturelle du capitalisme avancé, pour ensuite opposer à cette perspective une véritable reconnaissance et un véritable rapport d’égalité dans la relation de nation à nation (on pense principalement ici aux nations autochtones ainsi qu’à la nation québécoise). Il faut tout de suite préciser les termes du débat, sans quoi on risque de sombrer dans une grave confusion. Il n’est en effet pas facile de s’entendre sur ce que veut dire le terme multiculturalisme. Le caractère de plus en plus diversifié et pluriel de nos sociétés, du fait du brassage des populations à l’échelle du monde, est une réalité sociologique indéniable et irréversible qui doit être reconnue dans n’importe quelle discussion sérieuse. La gauche, lorsqu’elle se dit multiculturelle, vise surtout « le renforcement (empowerment) des groupes minoritaires ». Or, lorsque la sociologie québécoise critique le multiculturalisme, ce n’est pas d’abord de cette noble intention qu’elle parle, mais d’une politique publique particulière, mise en œuvre par le gouvernement fédéral, et qui pose problème: Depuis 1971, tous les gouvernements du Québec ont critiqué le multiculturalisme canadien et s’en sont dissociés. De la même manière, bien peu de spécialistes en sciences sociales au Québec se portent à la défense de cette politique fédérale: pour l’essentiel, on lui reproche de reconfigurer l’espace national canadien en banalisant les fondements historiques qui ont présidé à la création du Canada, à savoir la présence des « deux peuples fondateurs » (les peuples autochtones n’étant que rarement pris en considération). Ainsi définie, la nation [canadienne] ne renvoie à aucune culture particulière, ce qui laisse croire que la société n’est composée que de la somme des individus qui la constituent. [... ] Le multiculturalisme peut ainsi se draper de telles ou telles vertus en les considérant comme universelles simplement parce qu’elles sont d’origine anglo-saxonne, mais, en fait, les traditions anglo-saxonnes n’expriment pas nécessairement des valeurs universelles. En d’autres termes, la politique canadienne du multiculturalisme peut donner l’impression de nier la communauté nationale québécoise: elle l’incorpore dans la structure socioculturelle pancanadienne et ne la reconnaît pas comme une société nourrissant ses propres aspirations et ayant sa propre conscience historique, conscience qui est intimement liée à sa langue d’expressions. Autrement dit (et c’est le même problème pour les nations autochtones), la politique du multiculturalisme libéral mise en place par Trudeau père ne reconnaît pas les droits politiques qui découlent de la spécificité linguistique et culturelle de la nation québécoise. Elle est individualiste, puisqu’elle considère la société canadienne comme une courtepointe d’individus ou de groupes équivalents. Selon Trudeau, « il ne peut y avoir une politique culturelle pour les Canadiens d’origine française et britannique, une autre pour les Autochtones et encore une autre pour tous les autres. Car bien qu’il y ait deux langues officielles, il n’y a pas de culture officielle, et aucun groupe ethnique n’a préséance. Il n’y a pas un citoyen, pas un groupe de citoyens qui soit autre que canadien, et tous doivent être traités équitablement ». Cette politique est libérale en ce qu’elle constitue, toujours dans les mots de Trudeau, « un appui délibéré à la liberté de choix individuelle », faisant ainsi passer l’individu avant la reconnaissance des entités collectives que sont les nations québécoise et autochtones, qui sont dès lors invisibilisées. Le multiculturalisme libéral canadien est donc un dispositif colonial de non-reconnaissance du droit à l’autodétermination nationale des Autochtones et des Québécois. Sous prétexte de reconnaître la diversité des individus, il neutralise les droits collectifs des peuples. Le multiculturalisme doit donc être critiqué au nom d’une véritable reconnaissance du droit à l’autodétermination et à l’auto-institution des collectivités. Ceci n’entraînerait pas la négation de la diversité, mais instituerait un mode de reconnaissance beaucoup plus profond des cultures que le multiculturalisme contribue à gommer, et rectifierait une situation d’oppression nationale maintenue depuis des siècles. Il est pour le moins étrange que le multiculturalisme canadien soit aujourd’hui si peu critiqué à gauche. Sans doute est-ce parce qu’on confond défense des minorités et multiculturalisme, et comme on affronte des discours anti-immigrants déplorables, le réflexe est plutôt de défendre le multiculturalisme. Cette idéologie est pourtant fallacieuse et ne permet pas d’atteindre une égalité politique véritable entre les différentes cultures; au contraire, elle dépolitise les identités au moment même où elle prétend les reconnaître. Il faut cependant aller plus loin que la critique du multiculturalisme développée par le camp nationaliste conservateur et montrer le lien interne entre le multiculturalisme et le capitalisme. En effet, comme le fait remarquer le philosophe Slavoj Zizek, nous vivons dans une étrange époque où nombre de problèmes d’inégalité, d’exploitation et d’injustice sont retraduits en termes de « tolérance »: des différences ou inégalités qui sont liées à des problèmes économiques ou politiques sont expliquées exclusivement en termes culturels, à travers ce qu’on peut appeler la « culturalisation de la politique ». Nos sociétés ont abandonné le projet de créer le socialisme; elles ont aussi rejeté l’État social-démocrate. C’est avec l’effondrement de ces solutions politiques qu’apparaît en contrepartie le discours sur la tolérance, qui est, selon Zizek, le substitut postpolitique libéral aux anciens projets collectifs. Citant Wendy Brown, il montre que la tolérance est une manière de dépolitiser la citoyenneté en évacuant le conflit ainsi que tout projet de transformation des personnes et de la société au profit d’une naturalisation de l’identité culturelle privatisée de chacun. Ceci signifie que la culture est neutralisée sur les plans politique et collectif et qu’elle se réduit à la particularité individuelle ou au choix de l’individu. Il y a ainsi un lien intime entre le multiculturalisme canadien, la société tolérante-postpolitique et l’individualisme néolibéral. Le multiculturalisme célèbre la diversité tant qu’elle demeure folklorique et individuelle. Ainsi, un restaurateur québécois qui ouvrirait un Poutineville au cœur de Toronto serait assurément célébré comme un modèle de canadianité. Le même restaurateur qui dirait que le Québec est une nation et qu’il devrait de ce fait devenir une république indépendante deviendrait un monstre d’intolérance puisqu’il aurait osé nommer une situation de domination, la politiser et en appeler à des transformations institutionnelles dans la société plutôt que de se borner à célébrer la diversité des individus. Toujours selon Zizek, le discours multiculturaliste et tolérant qui fait la promotion des droits humains et de la démocratie constitue en fait l’idéologie hégémonique de légitimation du marché mondial et du capitalisme globalisé (« cultural logic of multinational capitalism »). En effet, chaque personne est conçue comme un individu abstrait, est encouragée à vivre son propre « lifestyle » particulier, comme si elle était soudainement détachée de l’ancienne universalité concrète représentée par les États-nations. Cette médiation culturelle-symbolique et politico-institutionnelle est alors remplacée par le marché global qui est la nouvelle manière postpolitique de relier entre eux les individus porteurs de droits: comme le dirait Jean-Claude Michéa, le lien politique a été remplacé par le droit et le marché. Hegel expliquait que l’individu est d’abord caractérisé par une identité première (un être singulier, dans une famille). Par la suite, il quitte cette identité première pour devenir un citoyen autonome dans la société civile, tout en reconnaissant que les individus ne sont pas uniquement des atomes dans un marché, mais appartiennent à une communauté plus importante, celle de l’État national. Cette identification seconde devient alors la plus importante, si bien que l’individu en vient à comprendre que sa singularité, sa famille (donc son identité première), son activité économique ne sont que des modes d’expression de l’identification seconde devenue, au fond, première. […] Or la relation entre identification primaire et secondaire se renverse aujourd’hui. Les formes d’identification secondaire comme la nation ou l’État sont discréditées par le mouvement de la globalisation marchande, et l’on s’en remet de plus en plus à des identités plus « immédiates », qu’elles soient sexuelles, religieuses, ethniques, etc. La modernité s’était construite sur le passage de l’ethnique au national; le mouvement inverse nous mène aujourd’hui de la dissolution du national au retour de l’ethnicité. Ce mouvement est une réaction à la globalisation marchande: la revalorisation des appartenances primaires est un signe de la dissolution de la médiation étatico-nationale et du triomphe de l’universel marchand dans lequel seront emportés les particuliers. L’État était à la fois celui qui convertissait les appartenances locales en patriotisme national et servait de frontière entre la communauté nationale et le marché mondial. Sa reconversion en simple relais de la globalisation va à la fois libérer des formes locales ou organiques d’identification (bases notamment du populisme de droite) et retirer toute protection aux collectivités alors que les individus particuliers seront livrés pieds et poings liés à l’universel marchand. Il y a donc un lien intime entre la désagrégation de la médiation institutionnelle et politique nationale, la résurgence de l’identité culturelle ou ethnique locale ou particulière et la planétarisation de l’universel marchand. La culturalisation du politique, les nouvelles sous-cultures « lifestyle », les fondamentalismes religieux, la xénophobie, etc., sont autant d’expressions « immédiates » de cette désintégration de la médiation. De même, cela nous démontre que la logique de marché capitaliste postmoderne s’est déterritorialisée pour devenir un système mondial et sans visage. Comme le dit Zizek, une multinationale française n’a aujourd’hui pas plus de respect pour la France que pour le Mexique; nous sommes tous des colonies pour le capital, nous vivons tous dans des républiques de bananes, dominés par les multinationales qui opèrent sans avoir rien à cirer de notre identité individuelle ou collective. C’est pourquoi, en retour, celle-ci se trouve « libérée » au sens où elle peut se réinventer ou se déformer à l’infini, dans la mesure où, dans la postmodernité, elle ne compte plus pour rien dans le processus qui pilote le monde, contrairement au rôle que jouait la culture moderne comprise dans une acception plus collective. Et c’est pourquoi le multiculturalisme est la forme idéologique privilégiée dans le capitalisme globalisé: parce que cette idéologie se place du point de vue du colonisateur (le capital) pour traiter toutes les cultures comme des communautés folkloriques à « respecter » dans leur particularité. En Alberta, dans ses publicités, Walmart affublait ses personnages avec des chapeaux de cowboy; en Nouvelle-Écosse, il sortait le kilt, le violon et la cornemuse. Selon Zizek, ceci fait du multiculturalisme une forme de racisme indirect, un « racisme avec une distance »: il respecte l’Autre et son identité, concevant l’Autre comme une communauté « authentique » et fermée face à laquelle lui, le multiculturaliste, maintient une distance que rend possible sa position universelle et privilégiée. Le multiculturalisme est un racisme qui évide sa propre position de tout contenu positif (le multiculturaliste n’est pas un raciste direct, il n’oppose pas à l’autre les valeurs particulières de sa propre culture), mais qui conserve malgré tout cette position en tant que point vide universel et privilégié à partir duquel il peut apprécier et déprécier correctement les autres cultures particulières le respect multiculturaliste pour la spécificité de l’Autre est une manière d’exprimer sa propre supériorité. Le problème n’est pas d’abord que le multiculturalisme soit secrètement eurocentrique (bien qu’il le soit! ). Il est plutôt qu’il prenne comme point de départ un lieu déraciné et vide, dans ce cas-ci « l’anonymat universel du capital » comme « machine globale anonyme ». Or, comme nous avons plus ou moins, dit Zizek, accepté que le capitalisme ne sera jamais renversé, nous avons abandonné la critique du capitalisme comme système économique global et déplacé les luttes sur le terrain de la seule défense de la diversité, ce qui laisse « intacte l’homogénéité de base du système-monde capitaliste ». C’est pourquoi nous assistons à la montée d’un discours politiquement correct tenu par des « citoyens du monde qui n’auraient aucune racine dans aucune communauté ethnique particulière » et qui se détournent de tout discours sur la nation, la culture nationale, la souveraineté ou l’État, sans voir que le lieu vide, postpolitique et postnational dans lequel ils se placent est d’abord celui du capital qui a proclamé sa propre souveraineté contre les communautés politiques dès lors frappées d’obsolescence. Il y a certes un risque que la critique du multiculturalisme en vienne à nourrir le populisme de droite jusque dans ses pires formes d’extrême droite. Face à cela, certains seront d’ailleurs tentés de développer un populisme de gauche, comme on le voit avec Podemos en Espagne. Or, selon Zizek, le rôle de la théorie critique est aujourd’hui de montrer la complicité entre le capitalisme globalisé, le fondamentalisme ethnique, le populisme et le multiculturalisme, et les raisons pour lesquelles c’est l’ensemble de cette logique qui doit être rejeté en bloc pour tenter plutôt de réinventer un rapport au politique à rebours de la globalisation. Il ne suffira donc pas de mener une série de combats particuliers, aussi importants soient-ils. Il importe en effet de rejeter « la tolérance et l’ouverture universaliste libérale et post-idéologique » aussi bien que les « nouveaux fondamentalismes » afin de travailler à reconstruire du politique, non pas seulement au niveau local, mais à l’échelle des communautés nationales qui, quoi qu’en disent les tenants de l’universalisme abstrait capitaliste, n’ont pas encore cessé d’exister. Notre société se trouve dans un curieux blocage: soumise au capitalisme globalisé, à la domination du fédéralisme multiculturaliste et colonisateur canadien, elle semble incapable de produire une dialectique entre la critique du capitalisme et la ressaisie réfléchie et critique de l’objectivité sociale héritée de la société québécoise. Alors que nous aurions grand besoin d’une analyse et d’un projet politiques qui articuleraient la critique des différentes formes illégitimes de la domination qui sévissent ici, nous avons, se regardant en chiens de faïence, d’une part des nationalistes conservateurs qui veulent sauver la société québécoise, mais ne discutent pas de capitalisme, d’écologie, etc., et, d’autre part, une gauche contestataire dont les luttes sont fragmentées et qui ne voit plus la société québécoise que d’un œil suspect. Suivant Zizek, le propre de la pensée de gauche est de chercher à montrer que les principes soi-disant universels et neutres de la société libérale sont en fait injustes. Le droit de propriété, par exemple, est démasqué comme étant principalement le droit de riches hommes blancs capitalistes. Le symptôme de la fausseté de l’universel se manifeste dans la subjectivité exclue (celle qui n’a pas de propriété par exemple, ou qui vit telle ou telle inégalité ou se trouve « sans voix » dans l’espace public). C’est pourquoi la gauche prend parti pour la subjectivité-symptôme qui incarne ce que l’universel factice ne reconnait pas et ne peut pas accepter. L’exclu. e devient le porteur d’une véritable universalité opposée à l’universel incomplet. Toute la question est de savoir comment passer de ce constat critique à l’institution d’un Véritable universel qui soit effectif. Or, il semble plutôt que, devant l’incomplétude de notre représentation de l’universel, on en reste à un repli vers le symptôme particulier au nom duquel l’ensemble de ce qui est en dehors de la subjectivité opprimée et tous les idéaux universaux sont traités avec suspicion. Ceci maintient un blocage non dialectique entre révolte subjective et objectivité réifiée. On pourrait dire que l’on reconduit là une forme d’humanisme et d’universalisme abstrait qui ne tient pas compte de l’existence de la société québécoise comprise comme culture globale. Pourquoi vouloir l’auto-institution de la société du Québec si cela ne règle pas tel ou tel combat, ne règle pas la question sociale: ne vaut-il pas mieux s’en détourner pour aller droit au but au moyen de l’auto-organisation autonome et locale? Après tout, n’est-ce pas une affaire intolérante que le nationalisme? Pourquoi parler de reconstruire des institutions alors que les institutions nous oppriment? Ces questions sont bien sûr légitimes. Mais il y a un grand risque d’y répondre en faisant comme si la « question du Québec » était périmée, voire réglée. N’y aurait-il pas plutôt une manière de chercher, à partir de ces craintes ou mises en garde, comment parvenir au mieux au déblocage de notre société, ce qui implique nécessairement de prendre à bras le corps la question nationale? En France, dans le débat théorique actuel, on voit émerger certains libertaires, comme les gens de la maison d’édition L’échappée ou encore Renaud Garcia, qui cherchent à réhabiliter la tradition sociale de l’anarchisme et à critiquer la dérive postmoderne des mouvements sociaux sur les plans théorique et pratique, notamment à travers une critique serrée du poststructuralisme, du constructivisme et du déconstructionnisme. On voit aussi réapparaître à gauche la thématique de l’institution. Pierre Dardot et Christian Laval, dans Commun, font ainsi valoir la nécessité pour la gauche de repenser la question du droit et celle de l’institution, le commun étant pensé, à partir de l’œuvre de Cornelius Castoriadis, comme création instituante visant la production de règles et d’institutions collectives. Pour Dardot et Laval, qui s’inspirent de Proudhon, ces institutions du commun doivent cependant se construire à la fois contre le marché, l’État et la nation. Frédéric Lordon, associé au mouvement Nuit debout, défend pour sa part, à partir d’une relecture de Spinoza, l’importance pour les mouvements sociaux de penser la question de la verticalité, c’est-à-dire le besoin de créer de nouvelles institutions. Pour lui, l’État est un indépassable, non pas dans sa forme actuelle capitaliste-bourgeoise, mais comme idée ou principe d’une institution politique organisant le groupe ou la communauté humaine au moyen d’une certaine verticalité: c’est pourquoi il propose de créer une nouvelle constitution plus juste et d’instituer une république sociale. Ces nouvelles approches critiques ont en commun une lecture institutionnaliste des problèmes. Chez Dardot et Laval, par exemple, le néolibéralisme est compris comme une « forme sociale totale » structurée par des normes et des institutions. Ce système fragmente et atomise le lien social en détruisant les formes communes avant de relier de nouveau tout le monde par le marché, la concurrence, la communication, etc. On peut bien sûr résister à un tel système en tant qu’individu ou groupe. Mais la seule manière de le vaincre est de le remplacer par un modèle alternatif, c’est-à-dire par de meilleures normes, règles de droit et institutions. Comme le dirait Castoriadis, il faut instituer de nouvelles significations imaginaires sociales qui, tout en reconnaissant la particularité, permettent de penser des synthèses et de réarticuler du commun, un commun réfléchi qui soit susceptible de remplacer la forme néolibérale et marchande aveugle qui a usurpé la place de l’universel. La différence principale entre la position Dardot-Laval et la nôtre, qui se rapproche sur ce point davantage de celle de Lordon, quoique dans une perspective au fond plus proche de Michel Freitag, est que pour nous il est problématique d’escamoter la question politique à l’échelle « nationale » au nom du localisme ou d’une citoyenneté transnationale, comme le proposent Dardot et Laval. Nous sommes d’accord avec ces derniers en ce qui concerne la nécessité de repenser un droit et des institutions du commun contre la normativité totalisante du néolibéralisme, mais nous ne pensons pas que cette reconstruction institutionnelle et politique du commun puisse faire abstraction des communautés politiques nationales, qui demeurent à ce jour, et quoi qu’on en dise, le lieu où peut encore s’exercer la souveraineté. Dans notre ère postmoderne, un tel discours en faveur du commun suscite la méfiance. Les individus n’ont-ils pas gagné beaucoup de liberté, de droits, de reconnaissance dans les dernières décennies, justement en faisant reculer les institutions « disciplinaires » au moyen des luttes de reconnaissance? N’en sommes-nous pas arrivés à une société qui reconnait bien mieux qu’avant les droits des minorités? Est-ce que le commun, la nation et l’État ne sont pas des formes écrasantes qui risquent d’invisibiliser ces minorités? Est-ce qu’on ne risque pas de glisser vers quelque fascisme? Ces craintes sont tout à fait légitimes, et c’est pourquoi il faut avancer en ces matières avec beaucoup de prudence et de réflexion. Or il importe de comprendre que le système néolibéral, tout comme le multiculturalisme, offre de la reconnaissance aux minorités et aux cultures, parfois en apparence, parfois réellement, mais toujours en s’assurant que cette reconnaissance n’ait pas d’effet profondément transformateur sur les structures économiques et politiques profondes ni sur les institutions qui organisent le rapport social. Cette reconnaissance partielle a aussi pour fonction de masquer ce que serait une reconnaissance véritable. On peut par exemple mettre les femmes à parité dans les conseils d’administration des entreprises, mais ce n’est pas du tout ce qu’a revendiqué historiquement le féminisme radical; on peut bien reconnaître la nation québécoise, du moment que cela n’entraîne aucune conséquence sur la forme politique et sur l’économie du Canada; on peut de la même façon reconnaître symboliquement les nations autochtones et s’excuser de vivre sur des « territoires non cédés », mais sans que cela soit suivi de gestes concrets en faveur de leur autogouvernement; et ainsi de suite. En somme, tant qu’on ne revendique pas la liberté politique au sens large, toutes sortes d’accommodements sont possibles au sein du Canada. Tout sauf la moindre liberté politique véritable. Rosa Luxemburg disait que c’est lorsqu’on bouge qu’on ressent les chaînes. Ainsi au Canada, il n’arrive jamais rien (sauf un mortel ennui) du moment qu’on ne se met pas à contester les oléoducs, à demander la reconnaissance véritable de la nation québécoise ou des nations autochtones, etc. ; par contre, dès que l’on sort du business as usual, on prend conscience des chaînes dont nous avions oublié l’existence, pensant sans doute que nous étions déjà libres.

Que dire, que dire. C'est génial. J'adore ce concept. Continue comme ça. Saurez-vous retrouver à qui appartiennent les visages qui défilent au début de l'épisode ? Un indice : ils sont loin d'être étrangers à la science. Ce format de vidéo est plutôt bien conçu, j'ai bien aimé la façon de présenter qui évoque un journal par exemple. Je viens de m'abonner et une nouvelle vidéo est là. Super travail encore une fois, j'ai appris plein de choses que j'ignorais.

Sous nos pieds bande annonce. Sous nos pieds allocine.

 

 

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